La France manque de main d’oeuvre. Pourtant, après le terrible incendie qui a ravagé la Cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, l’édifice aurait bien besoin de couvreurs, de charpentiers ou de tailleurs de pierres pour participer à sa reconstruction.

Problème, la France manque de bras et surtout de compétences. En effet, depuis de nombreuses années, l’apprentissage ne fait plus rêver et de plus en plus de jeunes s’en détournent. Résultat, les entreprises de bâtiment peinent à trouver la main d’œuvre qualifiée. Bien souvent, il peut se passer plusieurs mois avant qu’elles trouvent « la perle rare ».

Concernant les travaux à mener sur la Cathédrale Notre-Dame, les problèmes sont d’autant plus complexes que l’on parle là d’une main d’oeuvre certes qualifiée mais qui doit en plus être titulaire d’une qualification « Monuments historiques » . Autant dire que cela réduit donc le champ des possibles.

C’est le cas bien sur des couvreurs dont la mission est de réparer, entretenir et parfois remplacer des toitures en tuiles, ardoises ou zinc. Mais malgré une demande forte en rénovation et nettoyage de toiture, les candidats souhaitant se former à ce beau métier sont peu nombreux.

Afin de pallier à ce problème, l’Association des Compagnons du Devoir anticipe et propose les anciens 300 compagnons supplémentaires aux métiers de couvreur, charpentier et tailleur de pierres. Néanmoins, il faut être bien conscient que la formation d’un compagnon spécialisé dure en moyenne 10 ans.

D’autre part, certains grands groupes Français de BTP se sont proposés pour venir en aide à la reconstruction de Notre-Dame. C’est le cas par exemple de Vinci qui dispose de professionnels qualifiés au travers de ses filiales. Vinci a d’ailleurs participé à une partie de la rénovation du Château de Versailles entre 2004 et 2007 (Source Le Parisien).

Gauthier Couvreur 78